Contribution pour une Plateforme nationale
Publié le 31 Mai 2017
Dans le cadre du « plan national » pour l’éducation artistique et culturelle qui fut annoncé il y a 5 ans, une des questions débattues se trouvait être la perspective d’un «pôle national de référence » (aussi appelé « observatoire » ou « centre de ressources »...)
Alors que se développent, se diversifient et se décentralisent la plupart des projets, des actions et des acteurs de l’éducation à l’art et par l’art, pour donner force et cohérence à cette ambition nationale, et pour accompagner le développement des politiques territoriales, il nous a semblé pertinent, voire indispensable, d’envisager la mise en œuvre d’une telle proposition.
A condition d’en préciser le sens, la nature et les fonctions.
Nous pensions qu’il serait utile et efficace d’envisager un outil national que nous désignons sous les termes « pôle national de références » ou « observatoire ».
Derrière ces appellations, chacun projettait des images et des perspectives variées et souvent complémentaires : lieu d’évaluation, de ressources, de formation, portail numérique, base audio-visuelle, éditions, colloques, relations internationales, aide à la mise en place de projets territoriaux, valorisation des expériences innovantes...
Parce que nous avons souhaité faire avancer concrètement cette proposition, en préciser le sens, les actions et les modalités possibles, notre Collectif « Pour l’éducation, par l’art » a porté l'initiative d'une première étude de faisabilité sur ce projet, réalisée par Christine Bolze, avec le soutien du ministère de la Culture et de la communication.
Ce travail est aujourd'hui terminé, il peut être consulté (ou téléchargé) ici.
Plus qu'une étude, c'est bien d'une "contribution" dont il s'agit, élément de débat que nous soumettons à l'ensemble de ceux qui auront, désormais, à mener une nouvelle étape de ce combat.
Note : un article complet sur les enjeux du moment "Que peut faire Françoise Nyssen en matière d’éducation artistique et culturelle ?" vient d'être publié dans laGazette.fr sous la plume d'Hélène Girard.